Etape 16 : Maison de quartier La Binquenais à Rennes

MERCREDI 1ER DECEMBRE : MAISON DE QUARTIER LA BINQUENAIS A RENNES

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10h-11h : Petit déjeuner et débriefing de la journée passée sur Hérouville Saint Clair

12h : Départ de l’équipe des potes pour Rennes pour 2h30 de route

15-17h : Déjeuner et halte à l’auberge de jeunesse au canal Saint Martin de Rennes pour la préparation de la journée rennaise

17h30-18h30 : Travail de l’équipe (mise à jour du blog, du site internet de la fédération nationale des maisons des potes, derniers rappels…). Présentation de la structure où a lieu le débat la maison de quartier La Binquenais.

En résumé, la Maison de quartier de la Binquenais a pu voir le jour grâce au dévouement des membres du comité de quartier fondé en association en juin 1965. Du préfabriqué de la rue de Châtillon aux locaux de la place Bir-Hakeim dans leur structure actuelle, un chemin fut parcouru et jalonné par la construction (de 350m2 en 1977, restructurés à 400m2 en 1992 et agrandis pour la surface actuelle de 540 m2).

19-20h30 : Rencontre débat à la maison de quartier la Binquenais organisé SOS Racisme Rennes et la maison des potes en construction dans cette même ville. Les échanges ont débuté sur la question des emplois fermés aux non européens comme nous le rappelle une ancienne président du MRAP Rennes, c’est une très ancienne question celle de leur ouverture et il s’agit d’un combat de tous les jours pour ceux qui espère que la loi en vigueur change pour que leurs situations puissent s’améliorer.

Le deuxième élément dit par cette responsable associative est que l’anonymisation des demandes de logement HLM pourrait mieux fonctionner à condition de multiplier les procédures judiciaire à l’égard des offices HLM ou les bailleurs privés. Les différents intervenants représentants associatifs ont également souligné que si tous les logements HLM étaient aux mêmes prix, le problème serait en partie réglé. Puis, l’intervenant du collectif « Intermède » a présenté sa structure à l’assemblée de participants. Cette association autour de la citoyenneté, de lutte contre les discriminations et de l’insertion professionnelle, elle est implantée dans 5 quartiers en Zone Urbaine Sensible (ZUS). Elle accueille chaque année de 600 à 700 jeunes en les aidant à trouver un emploi, un stage ou une formation. L’intervenant d’Intermède propose pour améliorer l’emploi dans les quartiers populaires et dans les zones rurales l’aide à la mobilité et aussi que les chambres des métiers et de l’artisanat (CMA) et les unions locales patronales doivent s’engager soit à promouvoir l’accès aux stages ou à l’embauche dans leurs entreprises.

Enfin, les discussions se sont terminées sur le dispositif SOS Stage, plateforme internet anonymisée mettant en relation les entreprises, les lycéens et les équipes pédagogiques afin de trouver un stage aux jeunes en lycées professionnels. Nous sommes également revenus sur le fait que le jeune est le 1er acteur au développement de la société. Par conséquent, il est le futur de notre France en constante évolution.