Etape 5 : Centre Social Grand Vire à Vaulx en Velin

LUNDI 15 NOVEMBRE : CENTRE SOCIAL GRAND VIRE A VAUX EN VELIN

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8h30 : Départ de la Fédération Nationale des Maisons des Potes (FNMDP), l’équipe se ravitaille en autocollants, affiches, tracts sur les 10 propositions pour chacune des étapes de la semaine.

12-13h : Déjeuner et préparation du débat à la MJC du Grand Vire à Vaulx-en-Velin. En commençant tout d’abord par la présentation de la structure d’accueil. La MJC est installée au cœur du quartier. Elle tisse jour après jour, par les actions qu’elle mène avec les habitants, les jeunes, les associations, les collectivités locales et les institutions, ce lien social qui s’est peu à peu brisé, notamment dans certains quartiers de la ville.
Bâtie sur des valeurs républicaines, d’éducation populaire, de laïcité, de solidarité, de tolérance et de responsabilité, cette MJC intègre aujourd’hui les attentes d’une société en évolution constante. Au cœur de son projet, elle privilégie « l’épanouissement de la personne par l’accès à l’éducation et à la culture, afin que chacun dispose des moyens d’exercer pleinement sa citoyenneté et participe à la construction d’une société plus solidaire. » Maud, la directrice.

16h30-17h : Rencontre avec les responsables et visite de la MJC du Grand Vire.

18-20h : Le débat commence brièvement par la problématique de l’Education nationale. Plus précisément, sur l’enseignement de la laïcité à l’Ecole de la République en direction des plus jeunes car les intervenants l’ont souligné une bonne partie du corps enseignants n’est pas ou peu formé à cette question. Comme l’ont soulevé les différentes personnes, la loi de 1905 sur la laïcité est appliquée à géométrie variable posant le lièvre du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Puis, le débat est parti sur « qu’est-ce qu’être français ? ». Lorsqu’on sait que les jeunes des quartiers populaires ont de plus en plus de problème avec leurs identités (origine, culture, lieu d’habitation…), il a été souligné le rôle de l’Education nationale et de l’Education populaire est primordial dans le processus de construction identité du jeune dans cette société. Nous avons parlé de la portée des 10 propositions « pour faire de l’égalité une réalité » et du travail du lobbying qui doit être mené après le Tour auprès des différents partis politiques de droite comme de gauche.

Deuxièmement, les représentantes de l’Afev (structure d’accompagnement scolaire pour les jeunes en difficulté) ont réagit positivement à la proposition de généraliser l’expérience de SOS Stage (une plateforme internet individualisée et anonymisée permettant aux jeunes de lycées professionnels d’accès à un stage selon son cursus). Toujours dans le domaine de l’Education, elles demandent à ce que l’on prenne en compte le plaisir d’aller à l’Ecole et de changer le contenu des programme scolaire afin d’associer les jeunes aux questions mémorielles (colonisations, guerre d’Algérie/ d’Indochine…). En outre, elles soulignent que l’échec scolaire à des effets psychologiques sur les plus petits par le phénomène de l’autocensure. Elles proposent la création d’un grand ministère de l’Education (Education nationale + Education populaire) ce qui amènera à la reconnaissance des compétences hors du cursus scolaire. Enfin, nous avons conclut par la proposition sur l’anonymisation des demandes de logement pour lutter contre la ghettoïsation des villes et le tri de populations selon des critères ethniques ou sociaux.