Etape de Sarcelles

Image article

Le 9 mars 2020, une rencontre très conviviale, riche d’échange et de débats avec les collistiers de Patrick Haddad (PS) a eu lieu autour d’une grande table avec un nombre assez important de l’équipe de campagne ainsi que les marcheurs de l’égalité.

Les discussions et les échanges commencèrent avec les deux premières propositions de lutte contre le racisme et les discriminations. Propositions sur lesquelles leur liste s’engage.

Au sujet des centres sociaux et les MJC pour le programme de l’éducation populaire, un des collistiers dit cette phrase très intéressante : « Chaque centre social qui s’ouvre, c’est une prison qui ferme ».

Dans ce cadre, ils envisagent de mener une politique de ville en proximité avec les centres sociaux en vue de remettre le tissu social en place afin d’exploiter les forces vives laissées à l’abandon.

Pour les propositions du dispositif SOS Stage, des opérations de testing et du CV anonyme à l'emploi et aux demandes de logement, ils les ont déjà prévues.

Cependant, la question de l’accueil des migrants va poser un débat houleux mais très intéressant et instructif entre l’équipe de campagne et les marcheurs de l’égalité.

Ils sont d'accord en principe avec toutes les propositions sauf celles concernant l’accueil des migrants. Ces derniers considèrent que la question relève du domaine public réservé à l’Etat. En ce sens, c’est un sujet de fond qui relève du domaine de l’Etat. C’est un sujet de choix politique et public qui ne peut être traité localement.

Néanmoins, individuellement ou à travers des associations tel qu'Afase avec laquelle ils sont en partenariat et également « Le cèdre bleu », ils font des choses dans le sens de l’accueil des migrants en dehors de la politique public de la municipalité.

La discussion finit avec cette phrase d'un des collistiers avec un ton d'humour et sympathique : « On ne peut pas promettre ce qu’on n'a pas. »