Etape du Havre

Les marcheurs de l’égalité sont venus à la rencontre de la ville du Havre en visioconférence le mardi 7 décembre 2021.

Participants MDP :

  • Samuel THOMAS
  • Clara HODEMON
  • Abdoulaye DIA
  • Ibrahima COULIBALY
  • Maya OURARI
  • Romane MENACER

 

Participants hors MDP :

  • Ousmane NIANG, militant au sein de la Ligue des Droits de l’Homme
  • Madjid NASSAH, adjoint au maire en charge de l’égalité, de la solidarité, de la lutte contre les discriminations et directeur de l’association Émergence dans le quartier de Mont Gaillard
  • Wilfried NZUE EDZANG, président de SOS Racisme comité du Havre

 

Nous débutons la visioconférence avec le constat que le comité local de SOS Racisme au Havre revit depuis peu, et donc pour le moment rien n’a été mis en place pour le 21 mars 2022. Ousmane NIANG est intéressé pour mettre en place un plan d’action pour célébrer cette date, ainsi que Madjij NASSAH et Wilfried NZUE EDZANG.

Nous apprenons qu’une Maison de la Justice et du Droit existe au Havre avec Émilie PELTIER pour responsable, au sein du quartier Caucriauville. La Maison de la Justice et du Droit compte environ 3 salariés pour accueillir les personnes et il y a des permanences de la LICRA, du CIDFF, du Défenseur des Droits au sein de la MJD.

Samuel explique que le projet pour le 21 mars est d’initier un collectif d’associations qui puissent rassembler des associations dont l’objectif principal est la lutte contre le racisme ainsi que des associations qui n’ont pas pour objet seul la lutte contre le racisme mais que cette lutte fait partie de leur philosophie. Nous cherchons aussi à mobiliser les associations communautaires comme par exemple une association des camerounais.

Samuel demande à Madjid NASSAH si la mairie serait d’accord pour prêter cette journée-là des locaux comme une salle de conférence ou une salle de concert/spectacle pour réaliser l’événement. Il parle aussi de la volonté de trouver des artistes locaux engagés qui seraient d’accord pour se produire sur scène.

Le mardi 7 décembre, Madjid NASSAH a formulé sa volonté d’organiser le 21 mars, mais n’a rien pu promettre pour le moment quant au prêt d’une salle et à l’investissement d’une somme pour l’événement. Il explique que cela dépend de plusieurs paramètres comme le planning, la situation sanitaire, et le fait que des budgets soient déjà mis en place notamment.

Madjid NASSAH est prêt à rencontrer physiquement Wilfried NZUE EDZANG et les autres associations ainsi que les services de la ville pour évaluer les faisabilités de l’événement.

 

Ousmane NIANG soulève le fait qu’il serait très intéressant qu’il y ait une Maison des Potes officielle au Havre car pour le moment à part la Maison de la Justice et du Droit et le comité local SOS Racisme récemment reconstitué, il n’y a pas d’autre structure à laquelle se référer en matière de lutte contre le racisme et les discriminations. Par rapport à cela, Wilfried NZUE EDZANG insiste sur le fait que pour qu’une association se fasse aider par la ville, il faut qu’elle soit visible et vienne à la rencontre de l’interlocuteur principal en matière de lutte contre le racisme et les discriminations à la mairie du Havre, à savoir Madjid NASSAH.

Concernant les interventions en établissements scolaires, Madjid NASSAH explique qu’au Havre, deux cités éducatives existent : la cité éducative des quartiers Nord et la cité éducative des quartiers Sud. Dans ce cadre, des associations comme l’association Coexister (lehavre [at] coexister [dot] fr) intervient dans des établissements scolaires, il y a aussi des élèves de primaire qui viennent faire des visites citoyennes au Havre, où sont notamment expliqués aux enfants le rôle d’un.e élu.e, comment participer à la vie citoyenne en tant que jeune, etc.

Madjid NASSAH explique qu’il serait intéressant de se mettre à plusieurs autour de la table avec les associations et également d’autres élus comme l’adjointe Oumou NIANG-FOUQUET en ce qui concerne les questions d’éducation et d’interventions en milieu scolaire. Le projet relève de la mobilisation d’une diversité d’acteurs.

Samuel poursuit sur le sujet des testings et notamment des testings à l’emploi à vocation judiciaire. Samuel demande à Madjid NASSAH s’il serait possible de lancer un appel à projet aux associations locales pour des testings et à fournir une enveloppe budgétaire pendant 3 ans aux associations qui seront en charge de ces opérations de testings. Il explique également qu’il serait possible de demander à la Mission Locale du Havre de réaliser ces testings puisqu’elle a une batterie de CVs importante à sa disposition.

Madjid NASSAH explique qu’il est possible de solliciter la ML pour lui demander si elle accepterait cette mission, et pour l’appel d’offre pour le moment il ne sait pas si ce serait la volonté de la municipalité. Il va poser les questions.

Madjid NASSAH va également se renseigner sur le CV anonyme pour l’emploi des vacataires, sur le rattrapage de salaire lorsqu’un écart de salaire basé sur la nationalité est diagnostiqué, sur l’existence ou non d’un conseil des résidents étrangers au Havre.

Concernant l’obtention ou le renouvellement d’un titre au séjour, Madjid NASSAH nous informe que le CCAS du Havre n’a pas les compétences pour travailler sur ces problématiques et que c’est la sous-préfecture du Havre qui s’en charge. Madjid NASSAH explique également qu’il a déjà orienté quelques personnes vers la sous-préfecture pour ces sujets mais qu’un dossier ne sera pas traité plus rapidement s’il est soutenu par un élu, la procédure normale s’applique pour tous.

À l’issue de la visioconférence, le président du comité local de SOS Racisme s’engage à créer un comité de pilotage avec les associations du Havre pour l’organisation du 21 mars. Il va également voir avec Madjid NASSAH comment s’organiser concernant les locaux et la situation sanitaire en mars prochain. Il propose de travailler sur deux organisations en fonction de si les restrictions sanitaires seront levées ou non en mars.

Madjid NASSAH souhaite que l’on se rencontre physiquement avant le 21 mars.