Etape de Grande-Synthe

Image article

● GRANDE-SYNTHE (11/12) : Lors de notre étape à Grande Synthe le 11 décembre 2019, les marcheurs de l’égalité ont rencontré Dany Wallyn et son équipe de La France Insoumise pour discuter autour de nos 17 revendications.

Ils nous ont expliqué la situation difficile autour de l’accueil et les conditions précaires des migrants sur Grande-Synthe depuis l’arrivée du maire Martial Beyaert. Dany Wallyn a pour projet de mettre en place des maisons de quartier dans chaque ville en collaboration avec le maire de Dunkerque pour permettre une meilleure prise en charge des réfugiés.

En ce qui concerne notre proposition de la célébration du 21 mars, l’équipe nous informe de journées culturelles organisées dans des maisons de quartier. Ces journées consistent à la découverte de différentes cultures et de partages mutuels. De plus, le dispositif "café citoyen" existe et consiste à intervenir dans les lycées pour discuter autour du racisme, des discriminations, de manière conviviale et chaleureuse, dans le but d’éduquer et de redonner une impulsion de solidarité et de tolérance autour de ces sujets.

Accorder des subventions aux associations a déjà été adopté à Grande-Synthe. Enfin, une solidarité est à honorer dans cette ville : une centaine de familles accueillent avec bienveillance des réfugiés chez eux.

Les marcheurs ont ensuite rencontré Olivier Berthe, candidat EELV, pour lui exposer nos 17 propositions qu’il a écouté de manière attentive.

Pour conclure cette étape, les marcheurs se sont rendus à la maison de la citoyenneté où ils ont été reçus par Claire Millot, secrétaire générale de l’association SALAM. Elle a exposé les efforts fournis par les volontaires pour venir en aide aux migrants ainsi que les difficultés rencontrées. Le travail fournit par l’équipe de l’association SALAM est à saluer. Depuis l’incendie du camp de la Linière, les migrants se retrouvent dans une situation très précaire. En effet, ils ont trouvé refuge dans le bois de Puythouck où ces derniers vivent dans des tentes et n’ont accès qu’à un seul et unique point d’eau et une benne à ordures. Les bénévoles remplissent tous les jours 300 bouteilles d’eau afin de pouvoir les redistribuer aux plus nécessiteux. La police démantèle 1 jour sur 2 leurs abris sur ordre de l’État. Les conditions de vies sont déplorables. De plus, cette politique d’expulsion des migrants est très coûteuse.

Les solutions abordées par Claire Millot seraient d’établir une politique d’accueil décente, et de lever les empreintes Dublin (qui consistent à déléguer la responsabilité de l’examen de la demande d’asile d’un réfugié au premier pays qui l’a accueilli) Ces personnes ont traversé l’impensable pour trouver refuge dans nos pays, il est de notre devoir de les accueillir dans la dignité qu’ils méritent et de les intégrer dans nos sociétés, non comme des demandeurs d’asiles, mais comme des êtres humains à part entière. « We want a job, we want to pay taxes ».