Etape de Gonesse 1

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Les marcheurs de l'égalité se sont rendus à la Maison des habitants Marc Sangnier de Gonesse le 12 mai 2022.

 

● Babacar Sall : responsable de la structure des maisons des habitants. Il y en 3 au total dans la ville (centre-ville, la fauconnière, Aragon, le Viennois). Ces trois structures incluent forcement les démarches citoyennes que la MDP. Pourtant, M. Babacar n’avait pas vu au début que les centres sociaux incluaient au début la lutte contre la discrimination. Les centres sociaux culturels sont financés par la CAF comme espace de vie sociale.

 

Quand M. SALL est arrivé au Sénégal, ses armes ont été le testing mais malheureusement il voit que le monde tourne toujours aussi mal. Le citoyen qu’il est devenu aujourd’hui le doit beaucoup à SOS racisme.

 

Dans leur espace, il n’y a pas de jeune, que des familles. C’est à eux de faire en sorte qu’il y ait cette interaction-là. Il existe toujours un service civique des jeunes. Depuis le mois de février, la maison des habitants donnent les locaux aux jeunes qu’on appelle « espace jeune » où ils font des activités de loisirs : de 17h à 18h de l’aide aux devoirs et de 18h à 19h des activités scolaires.

 

Ils ont voulu lancer les banquets citoyens et on leur a coupé l’herbe sous les pieds. Ils devaient faire un travail sur la guerre d’Algérie et ont été dessaisis de cette question. Ils participent à tous les calendriers des manifestations. C’est très simple de dessaisir la maison des habitants car par exemple la municipalité donne le travail sur la guerre d’Algérie au service patrimoine.

 

La dame qui s’est occupée du travail de la guerre d’Algérie l’a fait d’un point de vue « festif », elle a fait des repas et a réuni les gens autour de ces repas.

 

Selon M. SALL, on ne peut pas dissocier valeur de la république et lutte contre la discrimination.

 

Le 23 mai 1998, une association AOMG (association d’outre mer de Gonesse) commémore la date de l’abolition de esclavage en Guadeloupe mais la date officielle nationale (à paris) est le 10 mai 1998.

 

 

La MDP a notamment deux idées:

 

-1ère idée : Faire que le 21 mars soit célébré dans toutes les villes : la MDP veut, dans le cadre des 50 ans de la loi Pleven, ils ont fait un récapitulatif pour les condamnations. Cette exposition a été suspendue. L’idée est de d’enseigner la lutte anti raciste et les testings. A l’époque, la MDP a été condamnée pour dénonciation calomnieuse contre la discothèque Métropolis alors qu’ils ont commis des agissements discriminatoires. La MDP veut transmettre la mémoire de la lutte récente.

 

Par exemple, la porte-parole des femmes de ménage du groupe Accor vient de gagner une victoire historique : tous les avantages qu’avaient les femmes de ménage françaises n’étaient pas accordés aux femmes de ménage étrangères. Les femmes de ménage ont fait 18 mois de grève qui a abouti à un protocole d’accord.

 

Autre ex : les cheminots marocains. Pendant 35 ans, ils ont travaillé avec un sous salaire, un sous statut par rapport à leur collègue français et se sont rendus compte qu’ils avaient une retraite beaucoup moins avantageuse que leurs collègues. Ils ont gagné 180 millions d’euros.

 

Ces exemples-là donnent de la force aux gens.

 

On va avoir un procès contre un système de discrimination raciale où ils fichaient les noirs qui étaient fichés selon leur couleur de peau. Samuel a déposé la plainte le 21 mars 2021 donc cela fait 21 ans de procédure. Certes les délais sont longs mais si à la fin on obtient le procès les victimes auront réussi à obtenir ce qu’elles voulaient.

 

Il y a plein de pièges comme ça comme la prescription etc.

 

La maison des habitants est d’accord pour célébrer la journée du 21 mars. Ils peuvent l’inscrire dans le calendrier avec une démarche participative mais doivent avoir l’accord de leur élu.

 

 

2e idée : Faire en sorte que les étrangers fassent parties du conseil des résidents étrangers.

● Katia Zurz (responsable de l'espace de vie sociale de Gonesse)

 

La seule journée que fait la maison des habitants est la journée du 8 mars. Ils possèdent un cinéma et font un peu de tout. Ils possèdent la directive des affaires culturelles (DAC), ls ont beaucoup de moyens avec les quartiers prioritaires villes (QPV), ce qui génère des financements.

 

Il y a deux ans Mme ZURZ a écrit un projet citoyen de lutte contre la radicalité qui n’a jamais été validé.

 

Pour la discrimination, ce qui est pas mal c’est la discrimination à l’encontre des handicapés.

Aujourd’hui, la jeunesse de la ville est la priorité politique.

 

Il y a une maison de solidarité financée par l’association où ils peuvent avoir une domiciliation, des douches, un accompagnement social, un médecin bénévole, ils sont nourris.

 

Il y a le foyer jeune travailleur pour des gens qui sont seuls.

 

Il y a le foyer de migrants au centre-ville qui a été re modernisé qui est plus pour les « seniors ».

 

Selon Mme ZURZ, les gens n’ont pas conscience de leur pouvoir d’agir, ce qui est décourageant c’est d’aller en terrain administratif.