Etape d'Amiens

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Les marcheurs de l’égalité sont venus à la rencontre de la ville d’Amiens en visioconférence le mardi 7 décembre 2021.

Participants MDP :

  • Samuel THOMAS
  • Clara HODEMON
  • Abdoulaye DIA
  • Ibrahima COULIBALY
  • Maya OURARI
  • Romane MENACER

 

Participants MDP Amiens et hors MDP :

  • Lucienne NOMBO, représentante de la MDP à Amiens
  • Nedjma BEN MOKHTAR, adjointe au maire déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes, la lutte contre les discriminations et l’aide aux victimes de violences

 

Nedjma BEN MOKHTAR débute en expliquant que sa délégation est nouvelle puisqu’elle existe depuis un an et demi, ce qui veut dire que tout est à créer, développer et optimiser.

Madame BEN MOKHTAR propose de mettre en place une action consistant à mettre en avant des parcours de manière positive de toutes les communautés qui vivent sur Amiens depuis plusieurs années. Elle explique également que l’un des moyens que la ville d’Amiens a choisi pour œuvrer contre la lutte contre les discriminations est de donner des subventions aux associations locales œuvrant elles-mêmes pour la lutte contre les discriminations. Un soutien financier et aussi logistique est donc apporté aux associations dans la ville. Pour le moment, la délégation de Madame BEN MOKHTAR étant nouvelle, le budget qui lui est alloué est de 55 000€. Cependant, elle explique que les subventions à Amiens sont complémentaires avec d’autres délégations, ce qui veut dire qu’une association peut faire une demande de subventions à plusieurs délégations à la fois.

Des expositions sont également mises à disposition des écoliers, des lycéens, des associations qui mettent en avant des parcours et font donc passer des messages positifs. Des conférences commencent aussi à être mises en place à la ville d’Amiens, la première en date ayant eu lieu le 25 novembre dernier.

Les orientations données par le maire sont le bien vivre ensemble, l’encouragement de la participation citoyenne, la valorisation de messages positifs.

La ville d’Amiens est encline à participer au 21 mars mais souhaite savoir de quelle manière cela pourrait s’organiser.

Madame BEN MOKHTAR explique que par exemple le projet du 21 mars est un projet qui touche plusieurs délégations qui devront être mises dans la boucle : la sienne, celle de sa collègue élue à la jeunesse Marie-Hélène BOUCHEZ, etc et que donc il pourra être subventionné par ces différentes délégations.

 

Samuel explique qu’il faut mobiliser toutes les associations, les professeurs, les associations de parents d’élèves, les syndicats de travailleurs, les structures sociales (CS, MJC, MDQ, MPT, etc), etc.

Durant la visioconférence, Lucienne constate que les personnes noires ou arabes par exemple n’occupent que certains postes et non d’autres à Amiens. Elle prend l’exemple des chauffeurs de bus et d’aide aux personnes âgées en expliquant que l’on y voit beaucoup de mixité, par contre en ce qui concerne les établissements administratifs, on ne voit que très peu de jeunes issus de l’immigration y travailler.

Par ailleurs, elle relève également la difficulté des jeunes à trouver un stage à Amiens, et elle explique qu’ils seront obligés de partir sur une autre ville comme Paris pour pouvoir trouver un stage.

Samuel explique que c’est à partir de ce type de constats que l’on peut engager la réalisation de testings au logement, à l’emploi, etc.

Nedjma BEN MOKHTAR n’est pas convaincue par l’idée des testings, elle explique qu’il y a déjà des lois et des obligations concernant les villes de plus de 20 000 habitants comme Amiens, les départements et les régions. Elle explique aussi que si après plusieurs expériences une personne a le sentiment d’être victime de racisme et/ou de discrimination (sans avoir besoin de preuve), il faut faire appel à la déléguée du Défenseur des Droits à Amiens, Catherine CADET. Le Défenseur des Droits va alors interpeller la structure qui est suspectée d’être discriminante en lui demandant des comptes, que la structure en question est obligée de rendre. Pour Samuel, cette méthode est inefficace et insuffisante car la structure suspectée va toujours nier, et il faut plutôt s’orienter vers des condamnations judiciaires qui sont plus concrètes.

Il faudrait aussi entrer en contact avec les élus sur les questions du logement, de l’éducation et de l’emploi notamment que sont respectivement : Florence RONDINGER, Marie-Hélène BOUCHEZ et nous n’avons pas trouvé l’élu.e délégué.e à l’emploi sur le site internet.