Jeunesse en Mouvement - Maison des Potes Epinay sur Seine

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Jeunesse en Mouvement (JEM)

MDP Référente sur la citoyenneté et la jeunesse

Présidente : Amina Bouchène

JEM

20 rue de l’Avenir 93800 Epinay sur Seine

Tel : 0629859501

Site Internet : www.jem-assos.fr

Email : contact [at] jem-assos [dot] fr

 

L'association « Jeunesse en mouvement » (JEM) a été créée en 2005 dans un contexte de crise des banlieues à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) par des lycéens dont le but était initialement de sensibiliser les jeunes des quartiers défavorisés à l’activité citoyenne. Suite à de nombreuses évolutions depuis sa création, un nouvel objectif a pris forme.

Celui-ci consiste à dynamiser, rassembler, promouvoir la jeunesse à travers différentes actions sociales, culturelles mais aussi politiques. Les actions citoyennes de JEM tentent à favoriser l'insertion de la jeunesse dans l’optique de créer un lien permanent entre celle-ci et le monde de la politique.

 

 

 

Slimane Tirera sur la Marche 1983 - 2013 (Fédération Nationale des Maisons des potes – Jeunesse en Mouvement Epinay) :

« La première chose qui m’a fait rêver, c’est d’aller à la rencontre des associatifs et du terrain en vue de voir un petit peu ce qui se passe sur le terrain et on appelait ça le Tour de France de l’égalité. L’heure est grave en fait, parce qu’en fait, il n’y a pas eu de transmission de cette marche de 83. Nous, quand on est passé, on a dû informer certaines personnes qu’il y a eu une marche en 83. Et du coup, tout ce que vous avez dit Abdel, Saadane et Abdou tout à l’heure, en propos introductifs soulignent qu’il y a encore besoin qu’on informe, besoin de savoir, puisque même dans les manuels d’Histoire, puisque j’en parlais tout à l’heure en privé avec quelques-uns, il n’y a même pas dans les nouveaux mouvements sociaux la marche pour l’égalité et contre le racisme. Il n’y a même pas. Il y en a qui découvrent nos générations, générations nées après 1983, on n’est pas au courant si on ne cherche pas, si on n’a pas un parent, si on n’a pas quelqu’un d’affilié ou s’il n’y a pas quelqu’un qui est venu se déplacer depuis 2010 comme nous, on fait à la fédé, ils ne savent pas qu’il y avait une lutte avant et qu’on n’est pas venu de ex nihilo. On est venu, parce qu’il y a des gens qui ont marché malgré les divergences d’opinions, qu’ils ont marché, qu’ils ont été rompus à la lutte pour l’égalité et contre le racisme et on a fait signaler ce message, là à chaque fois déjà devoir de transmission des anciennes générations sur les nouvelles. Déjà ça, c’est le premier point. Le deuxième point, c’est aussi les associations au niveau local. Les associations au niveau local, elles ont un rôle à jouer puisque là, il y en a plusieurs. Et donc, cette transmission, pourquoi il n’y a pas eu cette transmission ? Mon deuxième point, c’est la division du… Le milieu associatif des quartiers populaires du nord au sud, de l’est à l’ouest est balkanisé par le manque de moyens et par assez beaucoup de choses, d’histoire aussi, parce qu’il y en a qui ne veulent pas travailler avec les uns, pas avec les autres. Et nous, la démarche de la fédération nationale des Maisons des potes et des Maisons des potes, c’est justement d’accueillir, comme tu disais Abdel, toutes ces luttes… C’est-à-dire on est pro LGBT, on est laïcard, on est pour l’égalité et du coup, tous ces militants qui veulent lutter contre les discriminations et le racisme, nous, on veut les rassembler pour pouvoir faire quelque chose de constructif à l’avenir. Et du coup, la Maison des potes quand on explique dans chaque tour, c’est de pouvoir promouvoir cette unité et ce rassemblement qui manque tant dans les quartiers en ce moment. Je pense qu’on est davantage divisé en 2013 qu’en 83. »