Etape de Saint-Brieuc et Plérin

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Les marcheurs de l’égalité sont venus à la rencontre de la ville de Saint-Brieuc et Plérin en visioconférence le lundi 6 décembre 2021.

A Saint-Brieuc, étaient présents à la visioconférence

 

  • Renée Mazéo, conseillère municipale déléguée au droit des femmes et à l’égalite femme-homme et entre autres faisant parti du groupe des élus en charge des questions de discriminations
  • Thibaut Le Hingrat, 2e adjoint au maire chargé des générations, des personnes âgées, de la jeunesse et de l’éducation populaire.
  • Frédéric Guillaume, représentant d’UnVsti
  • Jean-Paul Rouxel, représentant de l’Union Départementale CFDT 22
  • Maxime Maladame, chargé de mission auprès de la direction générale de la ville de Saint-Brieuc
  • Marie-Jo Brolly, conseillère municipale en charge de la lutte contre les discriminations, n’a pas pu être présente à la visio mais propose de reprogrammer un appel téléphonique

 

 

Thibaut Le Hingrat démarre en affirmant que la mairie de Saint-Brieuc, en dépit des difficultés sanitaires, a réussi à organiser la journée internationale de lutte contre le racisme, c’est-à-dire la célébration du 21 Mars. C’était la première fois que l’évènement était fêté à Saint-Brieuc, il y a eu plusieurs prises de paroles avec plusieurs personnes et il y eut bcp de prises de paroles. Du même coup, il anticipe également sur la proposition de l’accueil des migrants en affirmant que la mairie tente de faire de la ville de Saint-Brieuc une ville d’accueil en montant un projet qui s’appelle le projet Gwennili qui consiste à héberger dans des logements vacants les demandeurs de droit d’asile.

 

Un projet associatif a également vu le jour, c’est un projet d’interconnaissances issues de pays divers et variés avec une chorale, un festival de solidarité et un projet artistique de chant devant des milliers de personnes qui s’appelle La Passerelle et qui se situe à Saint-Brieuc.

 

Les échanges s’ouvrent avec la proposition du 21 Mars qui a été déjà introduite par Thibaut Le Hingrat. Les responsables associatifs sont partants pour l’organisation du 21 mars, cependant Renée Mazéo, bien qu’elle soit d’accord pour l’organisation du 21 Mars, pose des conditions quant à la promesse de la mairie de pouvoir disponibiliser des moyens pour l’organisation de la journée. Elle exige un projet rédigé pour faire une demande à la mairie en vue de l’organisation du 21 mars. 

 

Pour cette demande, les associations présentes vont œuvrer ensemble pour collaborer avec la mairie pour la célébration du 21 Mars. 

 

Pour l'anonymisation des CVs pour l’emploi, les associations présentes sont bien d’accord pour sa mise en application dans la ville de Saint-Brieuc.

 

Selon Frédéric Guillaume, il n’y a pas de problème de racisme accru dans la région et que même s’il y en a, ils ne sont pas aussi importants. Même si les paroles se libèrent avec la montée de Zemmour, la région ne connait pas de mouvements d'extrême droite ou de groupes fascistes. Cependant, pour Jean-Paul Rouxel, les manifestations qui se déroulent assez rarement dans la ville ont quand même quelque chose de l'extrême droite et surtout que ce mouvement a une certaine capacité de mobilisation, ce qui est même inquiétant, même si pour les élections locales il ne représente pas grand-chose. 

 

Au milieu des échanges se joignent à la visioconférence un jeune membre de UnVsti qui se nomme Mousse et également Enzo Bernard de la même association, deux jeunes investis sur la cause et qui s'engagent à s’investir davantage pour attirer plus de jeunes dans le combat. 

 

La réunion finit avec cette belle implication des jeunes de UnVsti qui vont collaborer avec Abdoulaye DIA de la FNMDP dans le cadre des actions en hip-hop pour mobiliser les jeunes en impliquant les rappeurs célèbres dans les luttes anti-racistes et du même coup se mobiliser dès à présent pour l’organisation du 21 Mars à Saint-Brieuc notamment en travaillant avec un média local avec lequel ils sont en contact.