Etude de Harris Interactive sur la discrimination dans l'accès aux stages

 

 

La Fédération des Maisons des Potes, qui intervient sur les discriminations, notamment dans l’accès aux stages via sa plateforme « sos-stage », a fait réaliser un sondage sur des mesures permettant de lutter contre des inégalités et discriminations dans l’accès aux stages.

Des français massivement favorables à toutes ces propositions

Le principal enseignement de ce sondage est que 9 français sur 10 se déclarent favorables pour imposer aux établissements scolaires de trouver des lieux de stage pour leurs élèves. Par ailleurs 8 français sur 10 veulent rendre anonymes les candidatures, rémunérer les tuteurs  et rendre obligatoires les formations pour recruter sans discrimination.

Par rapport au dernier sondage sur ce thème, datant de 2014, les français sont davantage favorables à ces mesures (entre +5 et +10 points selon les propositions). Alors que les élections successives laissent planer le doute sur un racisme montant en France, nous pouvons voir que des solutions anti discriminations emportent l’assentiment de la majorité des sondés.

Riches, pauvres, français, immigrés, jeune ou vieux : tout le monde d’accord

Toutes les catégories socio-professionnelles, toutes les tranches d’âge, toutes les proximités politiques sont majoritairement favorables à toutes les mesures proposées.

Que les personnes soient nées de 2 parents français ou qu’ils aient un ascendant étranger, ils sont favorables dans des proportions similaires aux propositions permettant de lutter contre les discriminations. (87 ou  88 %  pour imposer aux établissements de trouver des stages par exemple).

Tuteur de stage : une charge de travail reconnue par les sondés

La mesure proposant de rémunérer les tuteurs de stage rassemble une majorité de soutiens. Cela montre l’importance de cette problématique dans le thème des discriminations dans l’accès aux stages. Avoir un stagiaire peu sembler contraignant, car une charge de travail s’additionne au quotidien : former, suivre, accompagner, et parfois refaire. Ce qui expliquerait en partie la rareté des offres de stage. En soutenant une telle mesure, le nombre d’offres pourrait s’en voir augmenté.  Cette proposition est par ailleurs soutenue par 82% des sondés contre 72% il y a 5 ans.

 

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