GARANTIR UNE ÉCOLE ET UNE FORMATION DE QUALITÉ POUR TOUS ?

Rachid Allaoui, sociologue

Je pense qu’il n’y a de nouveau que ce qui a été oublié. Et ce n’est pas parce que le rapport est sorti hier qu’on va découvrir les inégalités. Ceux qui ont fait un peu de sociologie et ont notamment lu Bourdieu, savent que l’école non seulement reproduit les inégalités mais elle les aggrave. Donc, en réalité, il y a la question fondamentale de l’école sous le feu d’une contradiction : sa mission est de produire de l’égalité, comme il est affiché sur son fronton, et la réalité des inégalités non seulement qu’elle abrite, mais qu’elle produit, en matière d’orientation, en matière de sanctions, en matière d’accueil des familles.

 

 

 

Une intervenante

Il y a des écoles par exemple qui ont 9 000 euros de budget, parce qu’elles ont plusieurs sources de financement, une mairie qui va bien financer, des parents d’élèves qui vont donner une coopérative. Et puis d’autres écoles qui n’ont que 1 000 euros de budget pour faire leurs activités. Il y a des écoles qui vont aller en classe de neige, il y en a d’autres qui ne pourront jamais se déplacer.

 

 

 

Saadane Chaïtelma, chargé de mission dans la lutte contre les discriminations à Saint-Herblain

Est-ce qu’on ne pourrait pas sortir l’école des quartiers ? Moi par exemple j’ai été à la maternelle, au primaire, au collège toujours dans mon quartier. Le béton autour de moi, les copains autour de moi… On ne pourrait pas sortir les écoles des quartiers un tout petit peu ?

 

 

 

Yannick Trigance Secrétaire national à l'éducation du PS adjoint sur l’Éducation

Finalement les pays qui réussissent le mieux sont les pays qui ont su préserver cette mixité scolaire entre les enfants dans les classes. Ce sont les pays qui ont aussi laissé le plus longtemps possible dans le parcours scolaire de chaque enfant, les « bons » entre guillemets, pardonnez-moi l’expression, entre les moyens et entre les faibles. Or, dans notre pays, il y a quelque chose qui consiste à penser qu’il faut mettre les « bons » ensemble et les moins bons ensemble. Mais ça, c’est une hérésie ! L’objectif c’est quand même d’en sortir. A l’origine, quand Savary a mis la théorie de donner plus à ceux qui ont moins en place, ce n’était pas pour que cette disposition dure des années. L’objectif c’est que les gamins réussissent, c’est qu’un jour il n’y ait plus besoin d’avoir une éducation prioritaire. Or, aujourd’hui, le système ne fonctionne pas, on le voit bien.

 

 

 

François Cocq, secrétaire national du PG en charge de l’éducation

Partir du réel, ce n’est pas renoncer à le transformer. Vous dites qu’il y a des écoles qui ont 1 000 euros quand d’autres en ont 9 000. Et alors ? Si aujourd’hui on part de cette situation, on va faire quoi ? Si on applique la réforme des rythmes scolaires à Champigny, ou cela va coûter 900 000 euros à la commune, à la collectivité l’année prochaine. Comment on va les financer ? Qu’est-ce que cela va induire sur l’ensemble des autres activités d’une ville, pour ceux qui connaissent un petit peu l’Ile-de-France, dont on ne peut pas penser qu’il s’agit d’une niche où certains iraient se terrer dans des ghettos de riches. J’entends ce qui est dit sur l’école des inégalités et sur Bourdieu, que je partage. Par contre, je ne vous suis pas quand vous dites que l’école accentue et crée des inégalités parce que c’est faire porter l’ensemble des responsabilités sur l’école. J’avais en classe des gamins qui étaient, non pas en échec scolaire, parce que je déteste ce terme, mais qui rencontraient des difficultés scolaires. La base de leurs difficultés scolaires résidait dans le fait qu’ils dormaient à cinq dans une chambre, parce qu’il y a la question du logement, c’est parce le père ou la mère ou les deux sont au chômage et que les drôles arrivent en classe avec la boule au ventre. Voilà ce qui sont aussi la cause des inégalités scolaires, et c’est pour cela que je me refuse à dire que c’est uniquement par le projet d’école qu’on transformera la société.

 

 

 

 

 

Laurent Grandguillaume, député de côte d’or

On sait très bien qu’en choisissant telle option dans tel collège, on va s’orienter ensuite vers tel parcours, mais qui a l’information ? Ceux qui détiennent l’information, qui la regroupent, qui la détiennent ne veulent pas la partager. Je crois qu’il faut faire attention, vous savez le périscolaire, quand on parle du périscolaire, la complémentarité de l’école, il n'y a pas de nouvelle taxe. Oui, il y a une participation qui existe au frais du périscolaire. Mais les projets éducatifs locaux, ils n’ont pas été créés en 2013 ou en 2012. Ils existent depuis 10, 15, 20 ans dans certaines communes. Parce que la contrepartie de la participation au taux d’effort de chacun, c'est le service public. L’école quant à elle, elle est gratuite et obligatoire parce que dans les quartiers populaires, il ne faut pas faire uniquement pour, il faut faire avec. Mais il faut surtout que les acteurs de terrain soient les acteurs aussi de ces politiques dans les quartiers populaires. Et puis, les collectivités locales, elles ont un rôle important. L’éducation, elle est nationale, mais après, il y a des politiques territoriales qui ne visent pas à territorialiser l’éducation nationale, mais qui visent à l’accompagner. Vous savez, JAURES disait il faut comprendre le réel et aller à l’idéal, il faut les deux. Parce que si on va uniquement à l’idéel sans comprendre le réel, on a quelques soucis. Et donc, je crois que c'est là sans doute que le bat blesse parce qu'il y a des collectivités territoriales effectivement qui ne font pas assez pour rénover les écoles, les collèges, les lycées et les équiper. On parle peu de ceux qui, à bac + 1 échouent. On en parle peu, on parle souvent de l’échec scolaire des jeunes qui effectivement, à 16 ans se retrouvent sans solution, on ne parle pas de ceux qui n’ont pas validé leur diplôme dans l’enseignement supérieur et qui n’arrivent pas à réaliser leur projet.

Je voudrais dire un mot aussi des entreprises, puisque souvent, on oppose les entreprises, on parle des grandes multinationales du CAC40, mais il y a plein d’entrepreneurs qui ne sont pas des entreprises délocalisables, justement qui sont dans les territoires, des TPE, des PME qui n’attendent qu’une chose aussi, c'est de pouvoir travailler avec les acteurs de l’éducation tout simplement pour faire en sorte que les enfants aussi, dans les quartiers populaires, les élèves, puissent avoir accès à des stages. Et donc, il y a des réseaux comme Entreprendre pour apprendre, qui se déplacent dans les collèges, dans les lycées, dans les établissements scolaires pour faire en sorte de créer des liens. Et ça ne veut pas dire que les entreprises demain, elles vont définir ce qu’on va apprendre à l’école. Et je crois que ce qu’il faut retrouver justement, grâce à la jeunesse parce que, cette jeunesse, elle est porteuse d’espoir, il faut l’écouter un peu, il faut l’entendre. Je crois qu’on a entendu justement ces jeunes s’exprimer, ils sont porteurs de propositions, ils ont porteurs d’espoir. Faisons leur la place nécessaire à tous les niveaux, là où nous sommes, pour que les jeunes ne soient pas par exemple, dans des associations, ceux qui vont uniquement coller des affiches, faire les cafés, faire des photocopies, mais qu’ils soient dans les bureaux, qu’ils soient justement dans les prises de décision et pour qu’on leur fasse confiance tout simplement, pour qu'ils soient les acteurs du changement. Non pas que le changement politique, mais le changement de société parce que faire société, c'est faire avec les citoyens. Donc bravo pour votre initiative et puis, je crois qu’il faut mener ce combat pour l’éducation, pour tous et l’école pour tous, comme cela était très bien dit par notre invité espagnol. Merci.


Éducation : Laurent Grandguillaume, député de... par FNMDP

 

 

 

 

 

Ivan Dementhon président de l'UNL

On a aujourd'hui un constat très dur et ça a été rappelé entre les inégalités territoriales. On voit immerger des lycées qui seraient des lycées d’élite où il y aurait l’élite de la nation qui seraient dans ces lycées, tout simplement parce qu'elle vient de bonne famille. Et l’enquête Pisa est très révélatrice. Il n'y a pas plus d’élèves très bons qui s’en sortent très bien, mais il y a surtout plus d’élèves en difficulté, qui ont des problèmes et surtout, elle révèle aussi que la France est le pays, et ça a été déjà dit par ailleurs, mais c'est le pays où les inégalités scolaires, elles sont le plus dues à l’origine sociale, à l’origine familiale, à des facteurs qui sont en dehors de l’école. Et construire l’école de la réussite de tous, c'est mettre fin à ces inégalités et de fait, mettre fin à tous les problèmes qu’il peut y avoir dans l’organisation de l’école dans la sélection qu’il y a, puisqu'il y a une sélection à l’école aujourd'hui en fonction du niveau également. Parce que c'est en fonction du niveau qu’on va déterminer si un lycéen, peu importe ce dont il a envie, ça, ça ne compte pas, ce n'est pas important, selon son niveau, selon ses notes, il va aller dans une filière générale ou alors dans une filière professionnelle. Sachant que les filières professionnelles n’ont pas énormément de moyens, qu’elles sont considérées par tout le monde comme des filières de garage, avec la carte scolaire où elle a été mise en place puis supprimée puis mise en place de façon assez étrange. Mais finalement, quand je parlais tout à l'heure de lycée d’élite, on se retrouve avec des lycées comme Henri IV, comme Louis Le Grand où finalement, il y a une sélection qui est extrêmement forte à l’entrée et d’autres lycées qui sont en banlieue où la sélection est aussi là puisqu'on envoie les élèves qui ont des mauvais résultats. C'est très simple, quand on regarde la réussite au bac des lycées d’élite entre guillemets, on regarde le pourcentage d’élèves qui sont inscrits en seconde d’anciens lycées et le pourcentage de ces mêmes élèves qui ont passé le bac, tous ceux qui ont eu des mauvais résultats se sont fait changer d’établissement. Quand on est parfois plus de 8 heures au lycée à travailler alors que même le Code du travail ne le permet pas pour les mineurs, il y a quand même de sérieuses questions à se poser. Et donc nous, on propose justement que la réforme des rythmes scolaires qui a été faite dans le primaire, qui est dans l’intérêt des élèves et on voit que les élèves sont satisfaits, et bien, elle soit poursuivie au collège et au lycée. Dans le même intérêt qui est celui des élèves et qui est le plus important, et qu’il n’y ait pas plus de 6 heures de cours par jour, qu’il y ait un lycée qui soit réellement un lieu de vie, avec 1 heure et demie de pause méridienne pour manger. On propose également qu’il n’y ait plus de sélection et qu’on puisse permettre à chaque élève de choisir son orientation. Que ce soit lui, à 16 ans, on peut choisir pour son avenir, on doit avoir l’information nécessaire pour le faire et donc il faut qu’il y ait des stages, il faut qu’il y ait des rencontres, il faut qu’il y ait des journées portes ouvertes plus importantes que le salon de l’éducation qui passe à Paris où un lycéen qui habite dans la Creuse ne pourra pas aller. Il faut une réelle éducation à la citoyenneté, que les citoyens de demain soient formés à l’école. Surtout quand on voit, année après année, le score qui augmente du Front National. Et c'est aussi en faisant participer les élèves, notamment les lycéens, à la vie de leur établissement par l’intermédiaire de la démocratie lycéenne, des instances qu’on pourra arriver à former les citoyens. Et ceci, en donnant la parole aux élèves qu’on arrivera à permettre la réussite de tous, à rompre avec les inégalités et à mettre en place au sein de l’école une réelle mixité sociale. Merci.


Éducation : Ivan Dementhon, président de l'UNL par FNMDP

 

 

 

Yannick Trigance Secrétaire national à l'éducation du PS adjoint sur l’Éducation

Nous avons la chance d’avoir un Président de la République, François HOLLANDE, et un gouvernement emmené par Jean-Marc AYRAULT et un Ministre de l’Éducation Nationale Vincent PEILLON qui ont fait de la question de l’éducation le cœur de leur priorité. L’école, c'est d’abord un projet de société. C'est un projet de société qui dit clairement que tous les enfants sur le territoire de la république quel que soit l’endroit où ils vivent, quel que soit le milieu socio-économique d’où ils viennent et bien, ils ont le droit de réussir leur parcours, et j’espère qu’on parlera tout à l'heure de ce que l’on considère être la réussite. Le rapport Pisa nous dit que les élèves issus de l’immigration, je viens d’un département de la Seine-Saint-Denis où je sais de quoi je parle, ont des scores inférieurs de 37 points à ceux des élèves autochtones de même origine sociale. Notre système éducatif et les systèmes des pays de l’OCDE, où le statut économique d’un élève entraîne une baisse moyenne de son score en mathématique de 39 points, dans les pays de l’OCDE et de 57 points en France. C'est la baisse la plus marquée de tous les pays de l’OCDE. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le système éducatif français est celui dans lequel le poids de l’origine sociale influence le plus sûrement le destin scolaire. La France investit 5 % de moins dans l’école maternelle, 15 % de moins dans l’école primaire par rapport aux autres pays de l’OCDE. Dans quel état avons-nous trouvé l’école de la République ? 80 000 postes d’enseignant supprimés par la droite. On n’a jamais connu ça. Depuis 1,5 an, qu’avons-nous fait ? Sur les inégalités qui sont très fortes au niveau du premier degré, nous avons remis en place la scolarisation des enfants de moins de 3 ans. J’ai été directeur d’école maternelle pendant plus de 10 ans, et j’ai pu mesurer ce que les inégalités scolaires veulent dire dès l’école maternelle où vous avez des enfants, des petits de 3 ans qui arrivent et qui savent déjà s’exprimer le jour de la rentrée en me disant : où est-ce que je peux accrocher mon manteau ? Alors que d’autres ne savent même pas dire leur prénom. C'est-à-dire que dans une école de 6 classes, on va mettre 7 enseignants avec un enseignant de plus qui va pouvoir être là et travailler sur des projets de pédagogie différenciée et aider donc les enseignants.

Deuxième élément, la formation des enseignants, j’en ai parlé, c'est fondamental. On est quand même le seul pays au monde, le seul pays au monde, avec 8 demi-journées de classe, on a 4 jours de classe, aujourd'hui le seul. Avec des journées qui sont excessivement longues. Rendez-vous compte, toutes les études chronobiologiques le disent depuis des années, toutes les commissions l’ont dit, même les commissions d'ailleurs qui ont été mises en place par la droite auparavant, qu’il nous faut rééquilibrer le temps d’enseignement, et qu’il n'y a pas moins d’enseignement éducation nationale aujourd'hui. Moi, je suis de gauche, je suis socialiste et je suis de gauche et j’en termine là. La lutte contre les inégalités, sur la question de la réforme des rythmes scolaires, avant cette réforme, 20 % des enfants bénéficiaient d’activités péri-éducatives. Avec la réforme des rythmes scolaires, 80 % des enfants de notre territoire l’année prochaine vont bénéficier d’activités périscolaires, c'est-à-dire sport, culture, loisirs, etc. Et dans l’immense majorité des cas, contrairement à ce que j’ai entendu tout à l'heure, parce que là, il faut rétablir la vérité, eh bien là, ça sera gratuit.


Éducation : Yannick Trigance, Secrétaire... par FNMDP

 

 

 

François Cocq, secrétaire national du PG en charge de l’éducation

Si on est là nous, cet après-midi salle, moi, je n’oublie pas qu’à quelques centaines de mètres d’ici, en ce moment, il y a les enseignants du primaire en France, il y a les personnels, les territoriaux comme on les appelle, qui sont mobilisés, qui sont en train de manifester. Et qu’il y a une mobilisation extrêmement forte en ce moment dans l’éducation nationale. Et que si elle touche l’ensemble de ces secteurs, c'est que l’ensemble des mesures qui sont actuellement proposées pour l’éducation fait sens et cohérence. C'est aujourd'hui qu’on va en France vers un phénomène qui est connu aujourd'hui à l’échelle européenne, mais qu’on décline pour la première fois chez nous dans le cadre républicain, qui est la territorialisation de l’éducation avec tout ce qu’elle peut induire derrière en termes de creusement, de multiplication des inégalités. La réforme des rythmes scolaires est de ce point de vue là caricaturale. Elle va permettre de définir, elle va obliger les collectivités à définir localement ce qui sera le modèle proposé. Et donc de fait, on aura une éducation à plusieurs vitesses selon l’endroit où on se trouvera sur le territoire national. Mais cette démarche est beaucoup plus pernicieuse encore, puisque ce sont les contenus même d’éducation qui en France jusqu'à maintenant, de par le cadre républicain qui est le nôtre sont les mêmes où qu’on soit sur le territoire. Autrement dit que ce n'est pas simplement une égalité territoriale qui existe, c'est une égalité aussi entre tous les élèves. Les enseignements périscolaires qui doivent être aujourd'hui proposés peuvent être gratuits dans une commune, ils peuvent être payants dans une autre. Tout ça est laissé à la liberté des élus locaux qui, contraints et forcés, même s’ils veulent entretenir la gratuité, seront demain obligés de faire exploser, j’allais dire les impôts locaux. Non, ce ne sont pas des impôts locaux, ce sont des taxes telles qu’elles sont appliquées et telles qu’elles relèvent de l’ancien régime.

Mais de ce point de vue là, on va aller vers ce qui est connu dans les pays anglo-saxons, qui est une gestion managériale qui vise à faire en sorte que, par exemple, les chefs d’établissement puissent avoir plus d’autonomie et puissent recruter. C'était le vieux projet libéral de la droite et aujourd'hui, on a des établissements comme les établissements éclairs dans un certain nombre de quartiers populaires qui ont déjà mis le petit doigt dans l’engrenage. C'est la même chose que ce qui se passe aujourd'hui sur le marché du travail. On a eu une grande réforme qui a été adoptée au cours du premier semestre de cette année, qui est l’accord national interprofessionnel, qui vise à remplacer la loi. La loi qui s’applique à tous par le contrat. Tout le monde a en tête ce qui s’est passé en Grèce avec la fermeture de 45 % des départements dans les universités. On nous avait prévenus, mais nous aussi on avait prévenu. On avait su lire entre les lignes ce qu’il y avait dans l’agenda de Lisbonne. Vous savez, cet agenda de Lisbonne pour la réussite et l’économie de la connaissance ou ce qu’il y avait dans l’agenda de Bologne sur l’université. C'est qu’il y a des élections dans quelques mois qui sont des élections européennes. Il faudra savoir rompre non pas avec l’Europe, mais avec cette logique libérale qui est à l’œuvre au sein de l’Union Européenne. Et il faudra dire que pour ce qui relève du bien public, de l’intérêt général, de l’intérêt de la jeunesse, nous serons capables de désobéir à ces questions pour lancer une grande dynamique qui relève celle-ci de l’intérêt général.


Éducation : François Cocq, secrétaire national... par FNMDP